jeudi 12 février 2015

Un cousin mort pour la France en 1915



En m’intéressant aux Morts pour la France, comme mon grand père, j’ai retrouvé le destin d’un autre cousin lui aussi né au Pin (Allier) en 1894, mort à 21 ans. Il figure sur le site mémoire des hommes, en sélectionnant le département de l’Allier (un seul Goyard mais il y en a 17 pour le département de Saône et Loire)
A partir de sa date de naissance, on identifie sa classe 1914 et on retrouve sa fiche matricule sur le site des Archives Départementales de l’Allier. Sa transcription est plus bas.

On peut également consulter le JMO, Journal de Marche et des Opérations du 17e Régiment d’Infanterie qui enregistre de manière très impersonnelle des « pertes sensibles » après des renforts de 317, 295, 15 et 76 hommes.

P 981 sur 1101 des registres matricules Roanne 1914.
Claude GOYARD né le 30 juin 1894 au Pin profession de cultivateur fils de Alexis et de CUISSINAT Marie
Matricule 444
Cheveux châtain foncé, yeux jaunes, front couvert, nez gros, visage rond, 1,61 mètre
Degré d’instruction : 2
Incorporé à compter du 7 septembre 1914, arrivé au corps le 7 septembre 1914 et cavalier de 2e classe le dit jour. Passé à la 14e section d’infirmiers militaires le 18 octobre 1914 (D.M. du 16 octobre 1914 DM du 29 octobre 1914 n° 12460 2/11 du 13 novembre 1914 et par ordre spécial de M. le Général Gouverneur militaire de Lyon arrivé au corps le 13 novembre 1914.
Décédé le 1er juin 1915 à l’hopital n° 30 à Trouville (Calvados).
Rayé des controles du corps le 2 juin 1915.

Blessé le 15 avril 1915 à Noulette : Eclat d’obus ayant occasionné fracture du coude gauche.
Cité à l’ordre du Régiment n° 363 du 15 juillet 1916. Bon et brave soldat mortellement blessé le 15 avril 1915 dans l’accomplissement de son service. Croix de guerre étoile de bronze.
Noulette : près de Lens, entre Béthune et Arras.
Le détail de la bataille qui lui a été fatale :
La seconde bataille d’Artois (9 mai - juin 1915) :
Le coût humain de cette grande offensive, sans résultat stratégique majeur, fut tragique pour l’armée française : 102 000 pertes, soit le double de celles subies par les Allemands lors de l’ensemble des attaques françaises et britanniques entre Arras et Festubert.

Ascendance de Claude GOYARD :
Alexis GOYARD 1866
Claude GOYARD 1820
Benoit GOYARD An 2
Jean GOYARD 1751
Martin GOYARD 1731, mon ancêtre.